Pyjama Pilou Pilou

Pyjama Pilou Pilou danse traditionnelle de Nouvelle-Calédonie. Il est dansé pour marquer les cérémonies telles que les naissances, les mariages et les funérailles. Il est également exécuté pour les touristes.

C’est une danse très animée. Il existe de nombreuses variantes du pilou. Chacun raconte une histoire kanak différente, qu’il s’agisse de la naissance d’un enfant, d’un mariage, d’une grande bataille ou de l’arrivée de missionnaires. La danse est une ronde, impliquant parfois un groupe de personnes se déplaçant ensemble autour d’un poteau central pendant des heures à la fois. Ils émettent un son “sh-sh-sh” lorsqu’ils bougent leurs pieds d’un côté à l’autre et tiennent souvent de la paille qui se balance lorsqu’ils se déplacent d’un côté à l’autre.

Le pilou est un symbole très puissant des Kanaks et est associé aux transes. C’est pourquoi les autorités coloniales françaises ont interdit la danse au milieu du XXe siècle car elles craignaient qu’elle ne provoque des transes chez ceux qui la pratiquaient.

Le Rugby Club de Toulon a sa propre version du pilou appelé “Pilou-Pilou” qui est scandé par les fans. Il s’agit d’une adaptation de la chanson kanak et a été introduite par un ancien joueur du Rugby Club de Toulon nommé Marcel Bodrero dans les années 1940.

C’est l’hymne officiel du Rugby Club de Toulon, une chanson hommage au peuple kanak de Nouvelle-Calédonie et symbole de sa culture. C’est une chanson très populaire à Toulon et qui a été chantée par des milliers de supporters à chaque match, notamment lors des grandes occasions comme les matchs internationaux ou les tournois.

À l’origine, les danseurs kanak s’asseyaient en cercle et interprétaient cette chanson, mais maintenant ils se tiennent debout et dansent ensemble, souvent accompagnés de tambours et de trompettes. La chanson est chantée par chaque groupe de danseurs à l’unisson, et ils dansent au rythme de leur cœur.

Il y a beaucoup de gaieté dans le pilou et c’est un moment merveilleux à regarder. Les danseurs sont très courageux, ils peuvent parfois entrer en transe en dansant et c’est un moment très spécial à voir.

C’est une danse très énergique et peut être très amusante à regarder, mais elle est aussi assez effrayante car les Kanaks peuvent devenir très ivres. Certains d’entre eux peuvent même perdre l’équilibre et tomber de leurs pieds en exécutant la danse, mais c’est ce qui la rend si amusante !

Les Kanaks ont plusieurs façons d’exécuter le pilou, mais cette version particulière est la plus célèbre. Il a été représenté sur un certain nombre de couvertures, dont cette couverture de 1907 de Clerice Freres.

Cette belle œuvre d’art de la danse des Kanaks est un classique et montre qu’ils sont très fiers de leur culture, mais cela montre aussi qu’ils n’ont pas peur des Français. L’illustration est si populaire qu’elle fut bientôt envahie par les préjugés des guerriers noirs qui ne pouvaient ignorer le rythme diabolique, les sifflets et les cris stridents des danseurs kanak.

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